OEUVRES ET PRESENTATIONS
EXTRAITS
DE QUELQUES PRESENTATIONS DE MONOGRAPHIES, CATALOGUES ET PRINCIPAUX QUOTIDIENS
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Toutes
les oeuvres, présentées dans ce site, appartiennent à des collections
publiques et privées.
Une seule mais c’est la conclusion qui (peut-être)
compte. Elle demeure dans le retour du pays à la peinture. Peu, aujourd’hui,
savent raconter: quelqu’un décrit, beaucoup imaginent, beaucoup croient (croient)
inventer. Franz Borghese crée pas seulement sa typologie de personnages,
presque un bestiaire, mais son “idée des hommes”. Dans cette idée
- il faut le dire – prévaut un pessimisme existential. Les hommes, qui
peut-etre à l’origine étaient bons aujourd’hui ne le sont plus. Ils se
disputent, se pavanent s’apostrophent, se mangent l’un l’autre. Ils sont
égoistes, violents, souvent névrotiques. Si on regarde à l’histoire de la
culture, tous les grands écrivains, tous les grands artistes ont construit leur
«Façon ». Celui de Borghese s’approche d’une caractére ni populaire
et ni intellectuel, entre Ruzzante (pardonnez la comparaison) et Jonathan Swift.
Audessous on perçoit le regard de l’homme cultivé qui jette l’oeil par la
fenêtre. Le va-et-vient des gens l’intrigue et en même temp le terrifie. Il
finit par se abriter dans le détachement ironique, au moins à l’apparence ;
mais audessous (je suppose au moins) il y a une sorte de partecipation poignante,
un besoin de comparaison, la tentative de s’echapper au naufrage de l’âme.
En tout cas le « monde » de Borghese reste incomparable :
qu’on l’aime ou qu’on l’haie. Il devient « une autobiographie
picturale » faite pour des interpositions et des metaphores. Cela apparaît
même de ses recits et de ses mots. Il y a la tentative de redevenir vierge et
de se refuger
Venise 2000
Paolo
Rizzi
(Franz Borghese - Galerie Orler - Scoletta de Battioro)